Parmi toutes les histoires atroces de fusillades qui ont eu lieu dans des écoles, la nouvelle d’août 2013 qui nous a fait part de l’héroïsme d’Antoinette Tuff était une remarquable exception. Antoinette, qui faisait partie du personnel d’une école primaire, a interpellé Michael Hill âgé de 20 ans alors que celui-ci entrait dans le bâtiment scolaire, muni d’armes, dont un fusil d’assaut. « J’ai juste commencé à lui parler », a dit Antoinette, « je lui ai fait part de ce qui m’arrivait, et lui ai affirmé que tout irait bien. » Étonnamment, Hill a laissé tomber ses armes et s’est rendu. Les récits du courage d’Antoinette se sont répandus dans les médias, mais elle a refusé de recevoir des éloges. « Je les rends à Dieu. Je ne suis pas l’héroïne. J’étais terrifiée. »

Antoinette Tuff avait manifesté la force et la compassion de Dieu durant ce qui semblait être un moment de violence. Elle n’avait pas fui, mais avait plutôt affronté sa peur avec l’aide de Dieu.

Le prophète Ésaïe a promis à Israël, une nation entourée de violence et de ruine, que Dieu serait présent parmi eux. « [La] droiture habitera dans le désert […]. L’oeuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours » (És 32.16,17). Quand Dieu agit dans la droiture, la paix l’emporte : « Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix […] dans des asiles tranquilles » (v. 18).

Avec ses paroles, Ésaïe ne nous promet pas l’absence de mal, mais, qu’à la fin, la justice de Dieu et son bien-être (une des significations du mot paix) auront le dernier mot. En Jésus, Dieu est intervenu au beau milieu de notre violence, au coeur de tout ce qui cherchait à nous ruiner. Dieu ne laissera pas le péché ravager notre monde impunément. Il nous aime et a pris des mesures pour nous guérir. Grâce à cela, Ésaïe peut proclamer avec confiance : « Bienheureux serez vous » (v. 20 ; Semeur).