Lorsque les nazis ont envahi la Pologne, le Père Maximilien Kolbe a transformé sa confrérie en centre de réfugiés. Avant que les troupes SS ne découvrent sa machination, il avait caché plus de 2 000 Juifs. Le SS a envoyé Kolbe à Auschwitz où il est devenu le prisonnier no 16670. Bien qu’il ait été battu, assujetti aux travaux forcés et qu’il n’ait eu que de maigres restes comme nourriture, sa douceur ne s’est jamais atténuée.

Après qu’un prisonnier se soit enfui du camp, le Commandant d’Auschwitz en a pris dix autres et les a enfermés dans un bunker pour qu’ils y meurent de faim. Lorsque Franciszek Gajowniczek a été choisi, il a dit en sanglotant : « Ma femme ! Mes enfants ! Que feront-ils ? » Kolbe s’est avancé et a demandé au commandant de le laisser prendre la place de Gajowniczek. Dans le bunker, il a prié, a lu des psaumes et a chanté avec les hommes. Après deux semaines, il était le seul prisonnier encore en vie. Un garde qui voulait vider le bunker a fini par lui administrer une injection mortelle de phénol.

Un survivant d’Auschwitz, Jerzy Bielecki, a décrit la mort sacrificielle de Kolbe comme « une décharge électrique remplie d’espoir, qui revitalise et donne de la force […] C’était comme un puissant rayon lumineux dans la noirceur du camp » (Traduction libre).

Maximiliem Kolbe serait sûrement le premier à dire que la lumière qu’il a offerte n’était qu’une réflexion de l’éclat de Dieu. Il est évident, d’après les récits recueillis sur la vie de Kolbe,qu’il ne se voyait pas comme un héros, mais comme quelqu’un qui désirait vivement témoigner de l’amour et de la lumière de Dieu en Jésus-Christ. À l’instar du prophète Ésaïe, la vie de Kolbe proclamait ce message : « Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendit » (És 9.2). Cette lumière était la venue du Messie, Jésus-Christ.

En Jésus, Dieu a détruit les endroits sombres et désespérés de notre monde. En effet, un puissant rayon lumineux est venu !