Quand les gens sont dans un état comateux, il faut empêcher leurs muscles de se dégénérer. L’atrophie s’installe rapidement en l’absence de mouvement. De plus, la plupart des entraîneurs physiques vous diront que les muscles se développent après avoir été soumis à un stress. L’exercice intense crée de petites déchirures dans le tissu musculaire. En guérissant, le muscle devient plus fort et plus gros qu’il était avant l’épreuve. Notre corps doit connaître une certaine douleur pour conserver sa vigueur.

L’apôtre Jacques mentionne la nécessité de persévérer dans les difficultés et dans la douleur, afin de devenir « parfaits et accomplis » (Ja 1.4). Dieu veut que nous croissions jusqu’à devenir une personne entière (accomplie), guérie de nos peines et blessures. Cependant, pour y parvenir, nous devons passer par des difficultés. Le chemin vers la guérison exige patience et grâce.

C’est pourquoi Jacques a écrit : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés » (v. 2). Nous ne devrions pas confondre cela avec un banal rejet des périodes sombres de notre vie, comme si nous ne devrions jamais ressentir de désespoir ou de douleur. Jacques ne néglige pas le mal qui nous est fait et n’oublie pas la douleur qui nous accable. Il déclare avec assurance que le mal et la douleur, même avec leur pouvoir maléfique, ne l’emportent en fin de compte.

Jacques pouvait faire cette déclaration audacieuse parce qu’il savait que « l’épreuve de [notre] foi produit la patience » (v. 3). Chacun de nous doit répondre à cette question fondamentale : Qui suis-je réellement ? En quoi est-ce que je crois vraiment ? Quelle sera ma raison de vivre ? Comment vais-je aimer ?

Dans les moments difficiles, nous pouvons sentir la grâce de Dieu enhardir notre foi. Cela nous rend joyeux de constater que nous avons été libérés des horreurs de ce monde.