Lorsque l’ouragan Katrina a frappé la côte des États-Unis, le révérend Jones, un pasteur à la retraite, et sa femme ont quitté leur maison pour aller dans un refuge. La fille du pasteur a supplié le couple de venir rester avec elle à Atlanta, mais il n’avait pas l’argent nécessaire pour faire le voyage puisque les banques étaient fermées.

La tempête s’étant apaisée, ils sont retournés chercher quelques effets chez eux, mais n’ont pu récupérer que quelques photos de famille qui flottaient sur l’eau. En retirant de son cadre une photo de son père pour la faire sécher, 366 $ sont tombés. Son père avait caché la somme plusieurs dizaines d’années auparavant. Il y en avait juste assez pour payer leur voyage à Atlanta. Le révérend Jones a appris une fois de plus qu’il pouvait toujours compter sur Jésus durant les tempêtes de la vie. Un soir, Jésus demande à ses disciples de traverser de l’autre côté de la mer de Galilée (Mc 4.35). Une tempête violente se lève soudainement, ce qui est fréquent à cette époque (v. 37). Bien que les disciples connaissent les probabilités qu’une tempête violente éclate subitement, ils ruissèlent autant de peur que d’eau balayée par les vents puissants, la pluie et les vagues. Ils réveillent Jésus et l’accusent d’être un Rabbi indifférent et distant (v. 38). Jésus se lève et dit avec l’autorité du ciel : « Silence ! tais-toi ! » (v. 39.) Avec ces trois mots, il fait taire le hurlement de la tempête et les cris des disciples. Il prouve qu’il est le Seigneur des tempêtes. Les disciples apprennent à avoir plus de foi (v. 40,41).

Chaque croyant connaîtra un jour des tempêtes spontanées et violentes (persécutions, renversement financier, maladie, déception et solitude). Mais nous n’avons pas à avoir peur de ces vagues lorsqu’elles nous frappent, puisque Jésus est le Seigneur de nos tempêtes. Plaçons toute notre confiance en celui qui procure la paix au milieu d’elles.