Je célébrais récemment le mariage d’un jeune couple. Après la cérémonie, le cortège est sorti pour prendre des photos avant la réception. Ma femme et moi étions invités chez la mariée pour communier et manger quelques gâteries sur le patio derrière la maison familiale. Soudain, la mère de la mariée sort de la maison en larmes. Elle tenait dans ses mains la bague de pureté de sa fille. D’une voix étouffée et d’un sourire tendre elle a prononcé : « Elle l’a laissée sur le comptoir de la cuisine. » La décision de la jeune femme de porter une bague de pureté était un signe visible qu’elle avait promis de rester sexuellement pure jusqu’à son mariage. La bague n’était dorénavant plus nécessaire.

Dans la poésie du Cantique des cantiques, nous y trouvons la vertu divine de maintenir sa virginité jusqu’au mariage. Dans le dernier chapitre, la « Sulamithe » déclare son désir d’étreindre son mari (v. 1-3), puis se tourne vers ses amies et dit : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille » (v. 4). C’est la troisième fois qu’elle présente ce principe de pureté (2.7 ; 3.5). Mais elle n’avait pas terminé, puisque dans 8.8,9 elle décrit la nécessité de défendre la virginité d’une jeune fille en disant : « Si elle est un mur, nous bâtirons sur elle des créneaux d’argent » (v. 9).

Le Cantique des cantiques n’est pas du tout prude. En fait, il célèbre clairement la joie et l’extase de l’intimité sexuelle. Mais la joie du sexe est considérée dans un contexte d’un homme et de sa femme qui sont profondément amoureux (4.9 ; 8.6,13,14).

Plus tard, l’apôtre Paul nous donne des instructions inspirées de Dieu concernant la préservation de la pureté avant le mariage. Il a écrit : « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de la débauche […] dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée » (1 Th 4.3-5).

Il y a un moment approprié pour dire « oui » à l’intimité sexuelle. C’est après avoir dit « oui » devant l’autel.