Il arrive fréquemment lors d’un mariage d’apercevoir la mère de la mariée sangloter doucement. Ses larmes sont une réaction appropriée au passage de sa fille à l’âge adulte, et aux souvenirs des années qu’elle a passées à l’élever.

Les Juifs célébraient la venue de leur roi tant attendu (Lu 19.35-38). Néanmoins, Jésus pleurait. C’était la deuxième fois qu’il le faisait ouvertement. Devant le sépulcre de Lazare, Jésus a pleuré (Jn 11.35). Ici, ses pleurs étaient audibles (Lu 19.41).

Mais pourquoi pleurait-il ? Les Israélites l’avaient rejeté. Ils recherchaient la liberté politique. Mais Jésus était venu pour les délivrer de leur péché et pour leur offrir la paix avec Dieu par la croix, et non pas par une couronne.

Jésus a considéré leur passé. Dieu avait envoyé plusieurs prophètes pour appeler les Israélites à la repentance. Mais ils avaient tué ces prophètes (11.48 ; 13.34). Jésus a considéré leur présente religiosité et piété qui n’avaient pas accompli grand bien jusque-là. La ville était remplie de pèlerins célébrant une fête sacrée, mais leur adoration était vide. Leur Temple était devenu une caverne de voleurs (19.46). Jésus a regardé vers l’avenir. Il a vu la mort, la destruction et la dévastation qui allaient s’abattre sur le peuple et sur la ville (43,44).

Le Seigneur avait persisté, par amour, à tenter de les ramener à lui, mais « [ils ne l’avaient] pas voulu » (Lu 13.34). Jésus a pleuré parce que son propre peuple l’avait rejeté en tant que Messie (19.14 ; Jn 1.11). Israël avait gaspillé et épuisé toutes ses chances. Mais maintenant il était trop tard (Lu 19.42). « Parce [qu’ils n’ont] pas su reconnaître le moment où Dieu est venu pour [eux] » (v. 44 ; Semeur), la seule perspective en vue était celle d’un jugement. Quarante ans plus tard, les Romains sont venus détruire Jérusalem et le Temple.

Jésus pleure pour vous si vous n’avez pas reçu le don de son salut. Mais il n’est pas trop tard !