Première scène : Une étable à Bethléhem, en Judée. Un groupe de bergers s’agenouille devant un bébé endormi dans une mangeoire (Lu 2.8-20). La société de l’époque méprise ces bergers crasseux et malpropres, et ne peut concevoir qu’ils soient là. Comment peuvent-ils avoir obtenu un si grand privilège ?

Deuxième scène : Une petite maison de paysan. Un groupe de mages venus des terres de l’Est contemple le bébé (Mt 2.1-12). Ils sont puissants, tenus en haute estime et riches. On ne fait pas des cadeaux d’or, d’encens et de myrrhe sans posséder d’argent. Avec leurs beaux vêtements et leurs bijoux, ils semblent ne pas être à leur place. Mais sans plus tarder, ils s’agenouillent aussi devant cet enfant exceptionnel.

Car ce bébé deviendra un garçon, et ce garçon deviendra un homme, et cet homme deviendra encore mieux : un charpentier de métier, mais un Roi de naissance. Le Dieu de l’univers visitait son peuple en personne (Jn 1.1).

Dès le début, il était manifeste que ce Roi allait être différent des autres. Des bergers prosternés nous révèlent un Roi pour les Juifs ; et les mages agenouillés démontrent qu’il est un Roi pour les païens. Lorsqu’un pêcheur se met à genoux, on nous montre un Roi pour les travailleurs (Lu 5.8) ; et lorsqu’un centenier lui demande de l’aide, on nous fait voir un Roi pour les dirigeants (Mt 8.8,9). Et quel type de Roi passe du temps avec des prêtres et des pécheurs ? (Lu 7.36-38.)

Le vrai cadeau de Noël, ce n’est pas un plus grand nombre de présents sous l’arbre, mais un Roi et un Seigneur qui est venu pour chacun d’entre nous. Que vous soyez riche ou misérable, puissant ou modeste, que vous soyez accablé par la honte que vos péchés ont causée, ce Roi vous acceptera, vous guérira et vous pardonnera si vous vous agenouillez devant lui.

Oui, il est tout à fait approprié de s’incliner devant le Roi né pour tous.