Les anges étaient à deux doigts de s’empoigner. Une multitude de petites filles vêtues de toges blanches et d’auréoles était rassemblée autour du berceau de la scène de la nativité de notre église. Malheureusement, quelques chérubins impatients ont décidé qu’ils voulaient mieux voir le bébé. Des poussées et des coups de coude s’ensuivirent. Finalement, une petite s’est tournée vers l’auditoire et a crié : « Maman ! » juste avant que le directeur sorte tout le monde de la scène.

J’ai trouvé charmant le désir collectif des petits anges de vouloir s’approcher du bébé Jésus. Pour eux, l’attraction principale était Jésus, la meilleure et la plus importante partie des célébrations de Noël.

Peu de temps après que Jésus soit entré dans notre monde, un homme nommé Siméon a reconnu son importance, même s’il n’était qu’un nourrisson. L’Esprit de Dieu a conduit Siméon au temple où il a rencontré Marie, Joseph et l’enfant Jésus. « [Il] attendait la consolation d’Israël » (Lu 2.25), et alors qu’il tenait le Fils de Dieu dans ses bras (imaginez cet immense privilège), il a exalté Dieu en disant : « Car mes yeux ont vu ton salut, [salut] que tu as préparé devant tous les peuples, [lumière] pour éclairer les nations » (v. 30-32).

Marie et Joseph ont dû être si abasourdis qu’ils ont dû en rester bouche bée. Puis, Siméon les a bénis et a parlé plus en détail de leur bébé. Il a dit : « Voici, cet enfant […] [amènera] […] le relèvement de beaucoup en Israël, et [deviendra] un signe qui provoquera la contradiction » (v. 34). Siméon décrivait la façon dont ceux qui croient en Jésus seront sauvés, mais que ceux qui ne croiront pas subiront la condamnation.

Se remémorer Jésus en tant que bébé nous aide à le considérer comme le plus grand cadeau que l’humanité ait jamais reçu ; un don d’innocence, d’amour et de salut (Jn 3.16). Cette année à Noël, réfléchissez à la nouvelle « qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (Lu 2.10). Restez près du berceau.