Fred Meijer était l’un des hommes les plus riches au monde. Ses magasins Meijer ont été les premiers à combiner nourriture et marchandises générales sous un même toit. Lorsqu’il est mort, sa fortune l’a classé parmi les privilégiés de ce monde. Pourtant, de son vivant, il n’a accordé que peu d’importance à sa fortune. Il a révélé son grand coeur en s’arrêtant souvent à ses magasins pour accueillir les clients, offrir des coupons de crème glacée gratuite et même pour emballer les achats.

Sa nature généreuse a rendu l’annonce de ses funérailles encore plus difficile à accepter. Les amis chrétiens de Fred se sont longtemps inquiétés de ce qu’il ne connaissait pas Jésus, mais l’homme qui prêchait à ses funérailles a affirmé que ce n’était pas grave. Il a demandé : « Comment pouvons-nous hériter de la vie éternelle ? En étant un bon voisin, comme Fred l’était. »

Je prie que Fred n’a pas cru qu’à cela puisque c’est une réponse tragique et mauvaise.

Un jour, un jeune homme riche a posé la même question à Jésus : « [Que] dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » Quand l’homme a déclaré avoir obéi à plusieurs des dix commandements – chose qui fait de lui un bon voisin, Jésus lui a répondu qu’il n’en a pas fait assez. « [Va], vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres […]. Puis viens, et suis-moi. » Mais le jeune homme a jugé le prix à payer trop élevé et il « s’en alla tout triste » (Mc 10.17-22).

L’homme n’était pas nécessairement matérialiste. Mais Jésus connaissait son coeur. Il avait à choisir entre les trésors terrestres et les trésors célestes. Parce que la richesse de l’homme était un obstacle à sa foi, Jésus a dit qu’il était « impossible » qu’il soit sauvé (Lu 18.24-27).

Comment héritons-nous de la vie éternelle ? En mettant d’un côté famille, amis, argent et sexe, et de l’autre, uniquement Jésus. Lequel des deux côtés choisirez-vous ?