L’un des messages les plus inspirants du livre The Next Christians de Gabe Lyons est que les chrétiens qui ont le désir sincère de prendre soin des gens blessés ne sont pas « offensés » par leur vie dépravée, leur vie qui est sens dessus dessous après des années de dépendance aux drogues, d’immoralité sexuelle ou de matérialisme avide. Plutôt que de les condamner et de s’éloigner d’eux, Lyons dit que nous devrions aller les rejoindre là où ils sont. Cela implique de leur tendre la main et de leur offrir l’espoir de la guérison en Jésus.

Plutôt que de fuir le désordre, nous devrions nous y engager avec empressement. Par exemple, ma fille a fréquenté des bars en Thaïlande pendant deux mois pour annoncer l’amour de Dieu aux jeunes femmes prisonnières de l’industrie du sexe.

Les chrétiens qui ne sont pas offensés par le monde qui les entoure marchent dans les pas de Jésus. Il n’était pas offensé par le petit peuple, les parias ou les étrangers. La femme adultère n’a pas contrarié Jésus (Jn 8.3-11). Les lépreux qui ont demandé à être guéris non plus (Mt 8.1-4), ni le collecteur d’impôt que tout le monde détestait (Lu 19.2‑10) ou la femme qui avait mauvaise réputation, celle qui a lavé les pieds de Jésus avec ses larmes (7.36-50).

Jésus n’a même pas été offensé par le centurion romain (Mt 8.5-13). Les centurions étaient les piliers de l’armée romaine. C’est eux qui écrasaient les Juifs et qui allaient un jour exécuter Jésus. Jésus n’a pas reculé devant l’officier qui lui demandait de guérir son serviteur, il a même fait l’éloge de sa foi devant tout le monde (v. 10).

Jésus, que notre désir de voir et de connaître les autres comme ils sont soit plus grand que notre forte envie de les fuir.