Je sais que tu as fait de ton mieux, mais ce n’est pas assez. Lorsqu’une personne prononce de telles paroles désobligeantes à votre égard, vous vous dites sûrement : « Voyons donc ! J’ai fait du mieux que j’ai pu ! Ça vaut bien quelque chose ! »

En fait, oui et non. Eugene Peterson a paraphrasé Ésaïe 64.6 ainsi : « Nous sommes tous infectés, contaminés par le péché. Nos plus grands efforts sont des chiffons tachés de graisse » (The Message). De façon plus objective, il est possible que notre mieux ne soit pas à la hauteur des attentes à cause d’un manque d’expérience, de connaissance ou d’habileté.

Alors qu’il n’est qu’acceptable de faire de notre mieux, il est toujours mal de nous enorgueillir de nos meilleurs coups.

L’orgueil est l’un des plus grands ennemis du chrétien. Il nous pousse à nous appuyer sur notre propre sagesse plutôt que de chercher la volonté de Dieu pour tout ce que nous faisons. En tant que chrétien, nous apprenons toujours à dire : « Je ne suis pas à la hauteur, je ne peux pas faire ce qu’on attend de moi ; mais Dieu le peut, donc je le peux. »

Le fondateur de la Mission à l’intérieur de la Chine, Hudson Taylor, en est un exemple remarquable. Il a écrit : « Peu importe où et comment il m’envoie, cela le regarde ; dans la meilleure comme dans la pire des situations, sa grâce me suffit. Si Dieu permet une grande détresse, ne me donnera-t-il pas pleine assistance ? dans des situations difficiles, beaucoup de grâce ? dans des circonstances et des épreuves accablantes, une grande force ? »

Dieu sait que je suis souvent sage à mes propres yeux (Pr 3.7) et que je désire être remarqué et récompensé. Notre Père d’amour corrige ses enfants (v. 11,12). Ainsi, lorsque vous recevez un commentaire désobligeant, arrêtez-vous et posez-vous cette question : mon Père est-il en train de m’enseigner une leçon d’humilité ?