Mes fils découvrent de plus en plus le petit jeu des annonceurs à la télévision, avec leurs statistiques truffées de mensonges et leurs affirmations scandaleuses. Ce ne sera pas long avant que mes garçons deviennent blasés et ne fassent plus confiance. Nombreux sont ceux qui en sont arrivés là dans leur foi. Comment croire quoi que ce soit ? Comment faire confiance à ce que Dieu dit ?

L’apôtre Paul traite de ce problème directement. Il a dit espérer que les Colossiens aient « une pleine intelligence » pour connaître « le mystère de Dieu, savoir Christ » (Co 2.2). Paul ne voulait pas que les Colossiens adoptent une religion ni un ensemble codifié et abstrait de principes moraux et théologiques. Il désirait plutôt qu’ils placent leur espérance en une personne : Jésus-Christ. C’était en lui seul qu’ils pouvaient découvrir « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (v. 3).

Trop souvent, même avec de bonnes intentions, nous nous munissons d’arguments, d’histoires et d’une logique implacable afin de dévoiler aux autres « la vérité. ». Ce n’est pas mauvais, mais l’Évangile lui-même nous dirige premièrement vers une personne : Jésus.

Nous apprenons à connaître Jésus comme nous apprenons à connaître n’importe qui : par une relation, une amitié. Paul fait ce lien : « [Afin] que [vous ayez] le coeur rempli de consolation, que [vous soyez] unis dans l’amour, et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (v. 2,3).

Autrement dit, dans une communauté à l’image de Jésus, où votre coeur est consolé et où vous êtes unis dans l’amour, votre confiance en Jésus et en sa vérité grandira. Nous avons besoin d’expérimenter cette vérité dans nos relations.