Cari et moi sommes allés à Santa Barbara – la ville californienne où nous nous sommes rencontrés et sommes tombés amoureux il y a trente-sept ans – en vue de nos retrouvailles universitaires. Nous comptions retourner dans plusieurs endroits où nous avions passé certains des plus beaux moments de notre jeunesse ensemble. Cependant, à notre arrivée sur les lieux de notre restaurant mexicain préféré, nous y avons trouvé un magasin de matériaux de construction à la place. Sur le mur, une plaque en fer forgé commémorait l’ancien restaurant et ses quatre décennies de service envers la collectivité. J’ai regardé le trottoir que des tables et des parasols aux couleurs éclatantes avaient jadis agrémenté. Tant de choses avaient changé autour de nous !

La fidélité de Dieu, par contre, ne change jamais, comme David le psalmiste l’atteste avec émotion : « L’homme ! ses jours sont comme l’herbe, il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus, et le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus. Mais la bonté de l’Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants » (PS 103.15-17). David conclut ce psaume ainsi : « Mon âme, bénis l’Éternel ! » (V. 22.)

Le philosophe Héraclite a dit : « On ne peut pas entrer dans la même rivière deux fois. » La vie ne cesse de changer autour de nous, mais Dieu demeure le même. On peut toujours se fier à ses promesses et compter sur sa fidélité et son amour de génération en génération.