Darnell est entré dans le cabinet de la physiothérapeute en sachant qu’il y souffrirait beaucoup. Elle lui a étiré et plié le bras comme il ne l’avait plus fait depuis sa blessure vieille de plusieurs mois. Après avoir tenu son bras pendant quelques secondes dans chaque position inconfortable, elle a dit à Darnell : « C’est bon, vous pouvez vous détendre. » À ce sujet, il a déclaré par la suite : « Je crois avoir entendu ça au moins cinquante fois durant chaque séance : ‟C’est bon, vous pouvez vous détendre.” »

En y réfléchissant, Darnell a compris que ces paroles pouvaient s’appliquer aussi au reste de sa vie. Il pouvait se détendre dans la bonté et la fidélité de Dieu plutôt que de céder à l’inquiétude.

À l’approche de sa mort, Jésus savait que ses disciples allaient devoir apprendre cela. Une période de bouleversement et de persécution les guettait. Pour les encourager, Jésus leur a dit qu’il enverrait le Saint-Esprit vivre en eux et leur rappeler ses enseignements (JN 14.26). Cela lui a d’ailleurs permis de dire : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. […] Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (V. 27).

Au fil des jours, beaucoup de choses pourraient nous crisper. Reste que nous pouvons en venir à faire de plus en plus confiance à Dieu en nous rappelant que son Esprit vit en nous – et qu’il nous offre sa paix. En puisant dans sa force, nous pouvons l’entendre citer la physiothérapeute : « C’est bon, vous pouvez vous détendre. »