J’ai une amie que je connais et que j’admire depuis longtemps. Elle et son mari œuvrent comme leaders dans le ministère. J’éprouve une admiration sans bornes pour cette femme, non pas en raison du rôle qu’elle occupe en dirigeant le ministère, mais de l’amour profond et sacrificiel qu’elle et son mari vouent à leurs enfants, en particulier à son fils (anciennement) prodigue.

« [Mon fils] nous a fait faire un voyage de douze ans dans le monde du prodigue », a-t-elle écrit. « Il a été le fondateur de la World Wide Day of Prayer for Prodigals (Journée internationale de la prière pour les prodigues) [un ministère que mon amie a mis sur pied], bien qu’il l’ignorait à ce moment-là.

Ce jour de prière a commencé comme un jour de prière pour [lui]. Il a beaucoup progressé et il fait maintenant de bons choix. Toutefois, Satan reste à l’affut des occasions de le faire chuter et de le ramener à lui. »

Le fils prodigue dont parle l’Écriture a dit froidement à son père : « [Donne]-moi la part de bien qui doit me revenir » (LU 15.12). Puis, ayant reçu son héritage avant le temps, il « partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche » (V. 13).

Le fils prodigue était irrespectueux, égoïste et irresponsable. Ce n’est qu’après avoir tout perdu qu’il a décidé de retourner chez lui et de confesser ses péchés à son père qui l’a accueilli à bras ouverts (V. 20,21).

« Il est parfois difficile d’aimer, n’est-ce pas ? » me demande mon amie. « Nous n’abandonnons pas, toutefois, parce que nous aimons ce rebelle. Bien entendu, cela nous l’apprenons de Dieu qui ne cesse de nous aimer, de nous pardonner, de croire en nous et ne nous laisse jamais tomber. »

Loué soit Dieu pour son amour envers nous tous… même envers les prodigues. Dans sa patience il les appelle à revenir à la vie (V. 32).