Noël dernier, j’ai lu un article écrit par une penseuse religieuse que j’admire. Elle tentait de nous convaincre de nous abstenir des célébrations exubérantes de Noël, en particulier de celle de l’échange de cadeaux. Ses raisons sont classiques : la consommation excessive et l’agitation des fêtes. Si nous sommes pour mettre fin au consumérisme et à l’avarice, il ne faudrait toutefois pas que la joie y passe aussi. Dans les prochains jours, il est probable que vous donniez un cadeau de Noël qui sera vu comme un luxe ou une gâterie. Vous en recevrez peut-être un vous-même. Je crois que les cadeaux reflètent la générosité de Dieu. Évidemment, la joie ne s’achète pas avec de somptueux cadeaux, mais elle aide à développer une attitude généreuse et grégaire.

La nuit où Jésus est né, un ange resplendissant de la gloire de Dieu est apparu aux bergers effrayés (LU 2.9). L’ange a annoncé l’arrivée de Dieu en trois parties : (1) Ne craignez point ; (2) Dieu apporte une excellente nouvelle ; (3) Dieu a l’intention de nous inonder de joie (V. 10). Les paroles de l’ange sont frappantes puisqu’elles contredisent ce que nous considérons souvent comme vrai : nous devrions avoir peur ; la plupart des nouvelles seront mauvaises ; Dieu est avare et distant.

Noël est l’apogée de la joie de Dieu. Nous nous réjouissons avec les anges ! Nous nous réjouissons avec Marie et Joseph ! Nous nous réjouissons avec tous ceux qui sont fatigués et qui ont trouvé leur espoir en Dieu ! Nous nous réjouissons avec les âmes solitaires qui ont découvert que Dieu est leur père, leur ami et leur Sauveur !

À notre église, nous terminons toujours notre service de la veille de Noël en chantant Joie dans le monde puisque c’est à cela que l’histoire nous mène. Puissions-nous chanter avec les anges : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée » (V. 14).