Après avoir escaladé une paroi rocheuse de 100 mètres, mon partenaire et moi nous trouvions devant une énorme formation de glace (épaisse, dure et verticale). Nous ne voulions pas passer à côté de ce défi. Munis de nos piolets et de nos crampons, nous avons commencé à escalader ce mur turquoise.

En un instant, sans m’y attendre, je me suis mis à paniquer. Nous n’avions pas de corde de soutien et mon esprit se troublait à la pensée qu’une chute serait catastrophique. Mon ami s’est approché de moi et m’a assuré que ma technique était bonne. Alors que j’enfonçais mon piolet dans la glace, il l’enfonçait encore plus profondément à l’aide du sien et s’assurait qu’il était sécuritaire. En arrivant près du sommet, il a souri et m’a rassuré de nouveau. J’ai atteint le sommet joyeux, détendu et confiant.

Dans Jean 16.7, « le Consolateur » est la traduction du terme grec paracletos qui signifie « celui qu’on appelle à son secours ». Jésus savait que ses disciples avaient besoin de quelqu’un qui ne se contenterait pas de marcher à leurs côtés. Ils avaient besoin de quelqu’un qui se tiendrait si près d’eux qu’il pourrait guider leurs pas, les empêcher de prendre la mauvaise direction et les rassurer lorsque les temps deviendraient durs (V. 13). Ce quelqu’un devait être un ami proche en qui ils pouvaient avoir confiance, un autre Consolateur qui ne les abandonnerait jamais. Jésus a donc envoyé le Saint-Esprit pour les diriger dans toute la vérité (JN 14.16,17).

Si le Saint-Esprit est à nos côtés il n’accomplit toutefois pas le travail pour nous. Chacun doit traverser les épreuves de la vie sur terre en marchant par la foi, à l’instar des disciples. Le Saint-Esprit nous encourage et nous aide lorsque nous le suivons. Si nous passons près de sortir du droit chemin, il nous guide, nous corrige et nous rassure. Et lorsque nous tombons, il intervient en nous restaurant. C’est notre Paracletos, le Saint-Esprit qui nous procure le repos et la paix, même dans le danger.