« Mariez-vous. Faites des bébés ! » C’est ainsi que le gouvernement de Singapour nous demande de passer à l’action pour mettre fin à la décroissance démographique du pays. En tant que femme célibataire citoyenne de ce petit pays, je me sens visée par ce message.

Le mariage est un sujet brûlant à Singapour, mais c’est aussi un sujet que l’apôtre Paul a abordé dans ses écrits. Dans 2 Corinthiens 6.14‑18, il présente quelques principes utiles pour le mariage. Ces principes se trouvent dans un passage qui aborde le fait que l’Église de Corinthe courtisait de faux apôtres. « Ne vous mettez pas avec les infidèles » (V. 14) peut aussi être compris comme « [ne] formez pas un attelage disparate » (SG21). Paul se référait sans doute à Deutéronome 22.10 :« Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne attelés ensemble. » Un joug, ou un harnais, est le dispositif en bois monté autour du cou de deux animaux qui les lie pour les faire travailler ensemble. Paul enseigne donc qu’être « attelé » avec un non-croyant (V. 14) n’honore pas Dieu et peut mener au malheur relationnel.

Il poursuit en décrivant ce qu’est une compatibilité saine dans une relation maritale. Selon lui, lorsque nous choisissons un ou une partenaire de vie, nous devrions nous demander :

  • Serons-nous de bons partenaires pour faire ce qui honore Dieu ?
  • Pourrons-nous être en communion intime à la lumière de la vérité de Dieu ? (v. 14.)
  • Y a-t-il de l’harmonie dans notre compréhension de Jésus en tant que notre Sauveur ?
  • Partageons-nous le même héritage en lui ? (v. 15.)
  • Sommes-nous tous deux mis à part pour Dieu et le servons-nous ? (v. 17.)

Un joug dirige deux créatures ou deux personnes dans la même direction. Lorsque nous considérons qui nous devons fréquenter et marier, il est évident que la compatibilité en Christ est essentielle. Puissions-nous prendre ces choses en considération et honorer Dieu dans nos relations et dans les conseils matrimoniaux que nous prodiguons !