En octobre 2014, les autorités italiennes ont arrêté une femme pour le meurtre de pas moins de 38 personnes. Ce qui était encore plus troublant, c’est qu’elle était l’infirmière des victimes. La femme a d’abord été accusée du meurtre d’une patiente de 78 ans. Plus tard, on l’a soupçonné d’être impliquée dans une série de morts suspectes. Les journaux ont publié une photo troublante saisie par la police montrant l’infirmière (dans son uniforme d’hôpital) se tenant à côté d’un patient qui venait de mourir alors qu’elle sourit les pouces en l’air.

Le procureur local était atterré devant la nature horrible des preuves. « Dans toute ma carrière, je n’ai jamais vu de photos aussi choquantes », a-t-il affirmé.

L’élément le plus terrible de cette histoire c’est l’acte de trahison ; la personne à qui l’on faisait confiance pour prodiguer les soins les plus intimes aux patients se trouve à être celle qui a (apparemment) mis sauvagement fin à leur vie.

Dans l’histoire de la passion de Jésus, la trahison de Judas nous démontre une réalité troublante des derniers jours de Jésus. Comment l’homme qui pendant des années avait parcouru les régions rurales avec Jésus, avait mangé avec lui et l’avait entendu annoncer le royaume de Dieu pouvait être le même qui l’a livré pour être crucifié ? Luc nous révèle que le groupe d’hommes en colère qui s’est approché de Jésus suivait Judas (Lu 22.47). Ce fait est frappant. Pourquoi Judas ferait-il une telle chose ? Jésus a dit : « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le » (Mt 26.50).

Nous ignorons pourquoi Judas a trahi Jésus, mais nous comprenons à quel point les hommes peuvent être perfides. À tout moment, notre fidélité à nos croyances et à nos êtres chers est mise à l’épreuve. Que l’amour de Dieu nous incite à faire ce qui est bien.