Nous avons parcouru du regard la grande salle de l’église une dernière fois. Une heure plus tôt, elle grouillait d’activités et était remplie de nourriture. Maintenant qu’elle était propre et en ordre, nous avons éteint les lumières et sommes partis.

Mais dans le calme de la nuit, de minuscules êtres vivants se multipliaient. Voyez-vous, nous avions oublié un détail : celui de vider l’eau qui se trouvait dans la partie sous le couvercle du cuiseur à riz. Quelle horreur ! La semaine suivante, il était rempli d’asticots.

Nous les êtres humains ne sommes pas infaillibles, même lorsque nous donnons le meilleur de nous-mêmes. Nous avons désespérément besoin de la grâce de Dieu et de celle de nos semblables.

Dans 2 Rois 4, un jeune homme fait de son mieux pour trouver des vivres pour nourrir les prophètes alors qu’une famine sévit. Par malheur, il ajoute sans le savoir un ingrédient toxique à une recette (v. 39). C’est une faute involontaire ; elle nuit néanmoins à beaucoup de gens. Évidemment, ce soir-là tout le groupe irait se coucher le ventre vide (v. 40).

En dressant le bilan de notre vie, nous pouvons tous nous rappeler des erreurs ou des faux pas que nous avons commis comme ce serviteur anonyme, parfois avec de bonnes intentions, d’autre fois étant motivé par le péché. Et cela n’a pas affecté que nous-même, mais aussi les gens autour de nous.

Quelle était la solution dans le cas du potage nocif ? Élisée a ordonné qu’on lui apporte de la farine qu’il a ensuite jetée dans le pot. Puis il a demandé aux prophètes d’en manger. L’erreur est devenue une occasion pour Dieu de démontrer qu’Élisée était bel et bien son serviteur (v. 41).

Dieu est capable de racheter nos erreurs et de les utiliser pour démontrer sa puissance et sa grâce. Le psalmiste a écrit : « L’Éternel affermit les pas de l’homme, et il prend plaisir à sa voie » (Ps 37.23). Venez à lui. Confessez-lui vos erreurs et voyez ce qu’il peut en faire avec une touche de sa grâce.