Elle l’a regardé en souriant tendrement et a commencé à lire les paroles habilement rédigées qu’elle tenait dans ses mains tremblotantes. Ses vœux manifestaient un amour profond pour le jeune homme debout devant elle. À la fin de son discours magnifique et lyrique, elle a dit : « Je promets de t’aimer en toutes circonstances, dans les bons et dans les mauvais jours, peu importe de quoi ils seront faits, pour le reste de ma vie. »

Quelques minutes plus tard, j’ai eu le privilège de demander au couple de faire face aux invités et d’annoncer leur nouveau statut de mari et femme.

Le Cantique des cantiques célèbre l’amour passionné et intime d’un couple marié (4.8‑12). Dans ce livre de la Bible, la jeune femme y va d’une déclaration plutôt éloquente : « Je suis à mon bien-aimé, et ses désirs se portent vers moi » (7.11). Sa déclaration dépeint la joie de faire partie d’une relation d’alliance monogame, de se donner entièrement à la personne que l’on aime : Je suis à mon bien-aimé. Cela signifie que nous sommes conscients d’appartenir à une seule personne dans le mariage : Ses désirs se portent vers moi. C’est ce qui est beau dans le fait de pouvoir dire : « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi » (6.3).

Quand un homme et une femme unis dans le mariage et unis avec Jésus deviennent intimes sur le plan spirituel et émotionnel, les plaisirs physiques peuvent être expérimentés dans la joie et dans la liberté. La jeune femme a dit : « Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs […] Là je te donnerai mon amour » (7.12,13). Les plaisirs physiques de l’intimité doivent être « gardés » et partagés avec une seule personne (V. 13).

« Je promets de faire de mon mieux pour t’aimer comme Christ qui nous a aimés le premier », a dit le marié le jour où j’ai marié le jeune couple. Ses paroles étaient simples, mais profondes. Car un amour qui est pur, passionné et vrai est mieux établi et fortifié par Christ. C’est là où l’amour s’épanouit.