Dans le drame fantastique Jusqu’au bout du rêve, Ray Kinsella entend une voix mystérieuse venant d’un champ de maïs lui murmurer : « Si tu le bâtis, il viendra sûrement ». Après un certain temps, il comprend que la voix lui demande de construire un terrain de baseball au milieu de son champ de maïs. Lorsqu’il termine de bâtir le terrain de baseball, d’anciens joueurs décédés de la ligue majeure se mettent à apparaître miraculeusement au milieu des plants de maïs restants.

Ray est surpris de découvrir que l’un des joueurs est son père, John, âgé d’une vingtaine d’années. Il s’était brouillé avec son père tout juste avant sa mort et les deux ne s’étaient jamais réconciliés.

Alors qu’ils se rapprochaient et qu’ils resserraient leurs liens, John a regardé autour de lui et a dit : « Est-ce qu’on est au ciel ? » Ray a répondu « Non, en Iowa ». « Iowa ? J’aurais pu jurer que c’était le ciel. »

Puis Ray demande à John : « Est-ce qu’il y a un ciel ? » John répond en souriant : « Oui, c’est l’endroit où nos rêves se réalisent. » Ray s’arrête et réfléchit au rêve qui devient réalité autour de lui avant de répondre : « Peut-être bien que c’est le ciel ici. »

Ray avait du mal à comprendre que le ciel pouvait être dans son champ de maïs de l’Iowa. Il ne pouvait imaginer le ciel et la terre fusionner. Mais c’est exactement ce que Dieu a promis de faire un jour : « de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre » (ÉP 1.10). Et il nous a sauvés pour que nous prenions part à son œuvre aujourd’hui (2.10).

Le ciel fusionne avec la terre lorsque les relations sont restaurées, les torts redressés, les ennemis aimés et les pauvres comblés. Lorsque Jésus reviendra, le monde sera libéré de la mort, du chagrin et de la douleur (RO 8.20,21 ; AP 21.1‑5).

Ce que nous pensons du ciel influence notre façon de vivre pour Dieu aujourd’hui.