En 2011, un tremblement de terre et un tsunami ont causé au Japon l’effondrement catastrophique de trois réacteurs nucléaires. On a procédé à une évacuation massive de milliers de personnes qui se trouvaient dans un rayon de 20 km qu’on a désigné comme « zone d’exclusion ».

On a commencé la décontamination 5 mois plus tard et 45 000 travailleurs y ont participé. En 2014, les autorités japonaises ont rapporté un premier cas de cancer (la leucémie dans ce cas-ci) dû à l’exposition aux radiations. Bien que le ministère de la Santé ait reconnu que les travailleurs étaient exposés à des niveaux très élevés de radiation, il croyait qu’aucun effet perceptible sur la santé n’était à prévoir. Il avait tort. Les travailleurs ont risqué leur propre vie sans le savoir pour éliminer les dangers qui guettaient les autres.

Jésus savait que son sang devait être répandu à la croix « pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (MT 26.28). Il n’a rien gardé pour lui en refusant de s’attacher à sa vie, à ses droits et à ses privilèges de Roi et de Fils de Dieu. Au contraire, « il a donné sa vie pour nous » (1 JN 3.16). Il n’a pas été forcé à agir de la sorte. Il s’est donné lui-même librement en disant de sa vie : « Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même » (JN 10.18). Jésus s’est donné lui-même jusqu’au bout, car c’est ce que Dieu a à cœur : donner, secourir et aimer.

Ce qu’offrent la vie, la mort et la résurrection de Jésus ne se résume pas à l’assurance du sacrifice de Dieu pour nous. Elles nous servent aussi d’exemple sur la façon dont il veut que nous donnions notre vie les uns pour les autres. Jean a dit : « n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité » (1 JN 3.18). Puissions-nous chercher en tout temps le bien pour les autres comme Dieu nous a cherchés et nous a aimés.