Une agence de sécurité a installé un réseau Wi-Fi dans un lieu public de Londres. Lorsque les gens se connectaient au réseau, ils voyaient apparaître les conditions d’utilisation habituelles. Toutefois, il y avait une attrape machiavélique cachée à l’intérieur du texte : une clause qui stipulait que les usagers du Wi-Fi devaient « donner la propriété du premier-né de l’utilisateur » à l’agence. Six personnes ont cliqué sans lire la clause et ont accepté les conditions d’utilisation.

Dans Genèse 3, Ève a accepté les conditions d’utilisation que Satan lui a présentées sans les lire. Ainsi, elle n’a pas vu que ses actions avaient un prix. Le serpent (Satan sous la forme d’un reptile) était malin. Il savait comment la piéger par la tentation. Il a utilisé son ingéniosité diabolique pour tirer avantage de l’innocence et de l’intégrité d’Ève. Il a dit : « Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (V. 1.) À travers ces paroles était caché ce qui en coûte d’exagérer la sévérité des instructions de Dieu et de remettre en question sa bonté.

Ève a dénigré les bonnes choses que Dieu lui avait données en ajoutant à ce qu’il avait dit et en diminuant l’importance de leurs conséquences si elle et Adam désobéissaient (V. 2,3). Après avoir entendu cela, Satan a totalement nié la pénalité : « Vous ne mourrez point » (V. 4). C’était le prix caché ultime ! Satan a menti. La conséquence de leur désobéissance serait le coût caché de la perte de leur relation avec Dieu.

Adam et Ève ont pris une décision que nous aurions prise aussi, et nous en subissons encore les conséquences aujourd’hui. Mais Jésus est venu de son plein gré payer pour tous les frais cachés de notre désobéissance. Même si la mort est apparue à cause de ce premier péché, la grâce merveilleuse de Dieu et son don du pardon sont plus puissants (ÉP 2.4,5). Il a remplacé les frais cachés du péché par le salut et l’espérance pour l’éternité ! (JN 3.16.)