Jusqu’à la fin du XXe siècle, la plupart des médecins croyaient qu’il n’y avait rien de mieux pour notre santé que la propreté. Or, de récentes recherches démontrent que notre corps a besoin d’un peu d’impureté, en particulier pour renforcer notre système immunitaire et pour nous défendre contre les maladies. Les chercheurs croient que, de nos jours, les allergies sont communes à cause de l’excès de propreté dans notre vie, et que notre système immunitaire n’arrive pas à discerner les microbes dangereux des inoffensifs.

Les premiers chapitres des Actes nous montrent une Église primitive qui paraît en bonne santé. En fait, les chapitres 2 et 4 décrivent ce qui semble être une communauté parfaite dans laquelle tous sont unis et tous sacrifient leur vie pour Christ et les uns pour les autres. Mais au chapitre 5, un certain désordre s’installe, et au chapitre 6, un différend surgit au sujet de deux groupes de veuves de l’Église (V. 1). Il est facile de considérer ce moment comme une simple crise. Toutefois, en réalité, l’Église s’est affermie grâce au conflit : de nouveaux dirigeants ont été établis (V. 5), l’Église s’est unifiée davantage et des sacrificateurs juifs ont même mis leur foi Christ ! (V. 7.)

Dans l’Église moderne, nous avons quelque chose qui ressemble à une dépendance à la propreté. Nous nous attendons à ce que les autres croyants soient parfaits et notre vie chrétienne aussi. À cause de cela, nous retenons souvent les périodes de difficulté et les conflits comme indicateurs pour conclure que quelque chose va très mal. Quoique cela puisse être le cas, nous devrions comprendre que, notre corps physique ayant besoin d’épreuves pour être en bonne santé, les conflits peuvent nous aider à grandir ensemble en tant que croyants. Les défis que nous vivons en communauté les uns avec les autres pourraient représenter ce dont nous avons besoin pour que Jésus nous fasse grandir, nous étire et nous façonne de manière à prendre la forme du corps de Christ pour lequel nous avons été conçus.