Un homme sage a déjà dit : « Les conflits ne concernent jamais ce qui est apparent ; il y a toujours autre chose en cause. » Il y a fort à parier que Job aurait été d’accord avec cette affirmation. Il a été frappé soudainement et avec force par une douleur aux proportions gigantesques. Son troupeau, ses champs, ses serviteurs et ses enfants ont tous été décimés en un jour.

Au cœur du bouleversement, sa femme a insisté pour qu’il maudisse Dieu et meure. Job a sagement rejeté ce conseil, mais il a tout de même demandé à Dieu de l’écouter plaider sa cause (JOB 13.3,15). Dieu a fini par répondre en lui posant des questions (38.1,2). Au lieu de recevoir les réponses auxquelles il s’attendait, Job s’est heurté à la souveraineté de Dieu (V. 4). Humblement, il a reconnu qu’en définitive, les voies de Dieu étaient justes, même si elles dépassaient sa compréhension
(42.1-3).

Sa réaction démontre qu’il a un caractère éprouvé, mais brillant d’un éclat qui honore Dieu. Même s’il ne l’a pas su de ce côté-ci de l’éternité, Job s’est retrouvé au centre d’un combat féroce pour éprouver sa foi et sa fidélité. Les tragédies qui l’ont frappé n’étaient qu’un prétexte de Satan pour tenter de le faire renoncer à son Dieu et à sa foi (1.12).

Quoique nous ayons la chance de connaître les circonstances derrière l’histoire de Job, nous arrivons rarement à connaître les nôtres. Et quand nous sommes confrontés à un paradoxe de circonstances déconcertantes et injustes, nous sommes tentés de condamner la justice de Dieu. Toutefois, au lieu de choisir de maudire le Dieu de l’univers et de mourir, nous pouvons rechercher son cœur. Lorsque nous venons à sa rencontre, notre point de vue change et nous apprenons à faire confiance à sa sagesse.

Seul Dieu connaît toute l’histoire derrière chaque cas. Si nous demeurons en lui, il utilisera chaque chapitre de notre vie pour nous faire du bien et pour être glorifié.