La Bible utilise plusieurs métaphores pour décrire les non-croyants : une moisson (MT 9.37-38), des poissons ramassés par un filet (13.47), des convives de noces (22.10) et des brebis qui, la plupart du temps, sont perdues et sans berger (PS 119.176 ; ÉS 53.6 ; MT 18.12 ; LU 9.36 ; 1 PI 2.25).

Phillip Keller, berger et auteur du livre Un berger médite le Psaume 23, a écrit que les brebis doivent avoir un berger. Elles ont besoin de plus d’attention et de soins méticuleux que tout autre animal de bétail. N’ayant aucune aptitude de défense ni d’attaque, elles sont inexorablement vulnérables aux attaques des prédateurs. Elles sont lentes, ce qui fait d’elles des proies faciles. Elles sont crédules, myopes (elles ne sont pas conscientes des menaces qui les entourent) et ont besoin de se faire dire quoi faire et où aller sinon elles s’égarent et se mettent en danger. Elles n’ont aucun instinct de retour. Le chien ou l’oiseau peuvent retrouver leur chemin ; mais une brebis perdue reste perdue. L’image de la brebis perdue évoque des problèmes graves et du danger. Au final, elle représente une mort imminente et certaine.

Pourquoi faire toute une histoire avec une brebis perdue ? Imaginez qu’un mouton sur cent s’égare. N’importe quel éleveur de moutons de notre époque ne ferait que déduire la valeur du mouton de son revenu d’entreprise. En revanche, pour un berger du Moyen-Orient au temps de la Bible, chaque brebis était précieuse, si précieuse à ses yeux qu’il aurait laissé « les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve » (LU 15.4). Et plus encore : « [l]orsqu’il l’[aura] trouvée, il la [mettra] avec joie sur ses épaules » pour la ramener chez lui (V. 5).

Vous êtes-vous déjà éloigné de Dieu ? Êtes-vous perdu ? Votre Berger est parti en mission de recherche et de sauvetage pour vous retrouver. Lorsqu’il vous ramènera à la maison, il se réjouira, car il vous aura trouvé (V. 6).