Ma femme était calme et sincère, le genre de personne qui travaille en coulisses. Elle a été l’enseignante et la mentore d’élèves de son église dans les années 1980 et 1990. Toutefois, elle a choisi de ne pas prendre sa retraite de ce ministère. Durant les 10 dernières années, elle a continué à enseigner et à mentorer les enfants de ses anciens élèves. En tout, elle a oeuvré pendant 40 ans auprès de 2 générations de croyants.

À partir d’octobre 2012, ma femme s’est battue contre un cancer de stade avancé. Après 2 chirurgies importantes et plusieurs traitements de chimiothérapie, elle a fini par succomber à l’horrible maladie. Le 2 août 2015, Lay Keng, ma femme, ma compagne et mon amie des 29 dernières années, a rendu son dernier souffle et est entrée dans la présence de Jésus.

Ses 3 années de lutte contre le cancer ont été très difficiles et douloureuses. Toutefois, elle n’a jamais cessé de s’en faire pour les autres, même si elle était malade et souffrante. Sensible au travail que Dieu lui avait confié, elle restait inébranlable ; elle n’avait pas peur de souffrir pour son Seigneur (2 TI 2.5). Elle s’est efforcée de le servir fidèlement, car elle l’aimait profondément.

Deux Timothée 4.7 était le verset préféré de Lay Keng. Le principe de ce verset résume avec précision comment elle a choisi de vivre : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » Lay Keng a fait de son mieux pour mettre en pratique ces paroles, ce à quoi nous devrions tous aspirer : être fidèle jusqu’à la fin.

Réjouissez-vous avec moi. Ma femme est maintenant auprès du Dieu qu’elle aime, là où il n’y a plus de douleur, plus de maladie et plus de souffrance. Dieu lui-même a essuyé chaque larme de ses yeux (AP 21.4). Lay Keng a été emportée par le cancer, mais le cancer ne l’a pas emporté sur elle. Dieu l’a tenue dans ses mains, et maintenant il la tient dans ses bras ! Quel Dieu fidèle et aimant il est !