Le roi Pyrrhus avait goûté à la victoire contre les Romains dans la bataille d’Ausculum (279 av. J.‑C.). Mais la victoire avait été douce-amère. Pyrrhus a dit en se plaignant : « Si nous sortons victorieux d’une autre bataille contre les Romains, nous serons complètement ruinés ». Pourquoi ? Même si les Romains avaient connu plus de pertes dans la bataille, leur armée était beaucoup plus puissante. Pyrrhus était conscient que gagner la guerre contre Rome était impossible.

Paul a écrit à un groupe de jeunes croyants qui vivaient des combats à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église. C’était comme si les croyants de Thessalonique perdaient du terrain, et des combats. Toutefois, l’apôtre Paul savait qu’une plus grande force était à l’oeuvre. Il les a rassurés que Dieu allait donner du repos à ceux qui sont persécutés et accomplirait sa justice avec « la gloire de sa force » (2 TH 1.7,9).

Jésus est le vainqueur qui un jour reviendra et sera « glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (V. 10). C’est un grand encouragement au milieu de nos épreuves et difficultés !

La vie nous soumet à des épreuves autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église.Peut-être ressentez-vous aujourd’hui la douleur cuisante d’un combat perdu. Rappelez-vous que Jésus a gagné l’ultime guerre sur la croix il y a très longtemps, même si l’on pourrait croire qu’il a perdu la bataille. Tout juste avant de rendre l’esprit, Jésus a crié : « Tout est accompli » (MT 27.50 ; JN 19.30). Le terme grec utilisé par Jean est tetelestai, qui veut dire que ce que Jésus a fait est accompli pour toujours. Il a conquis le péché et la mort, et un jour il reviendra pour régner sur une création restaurée !

Aujourd’hui, alors que vous faites face à des combats, rappelez-vous que la victoire se trouve en celui qui nous donne « une consolation éternelle et une bonne espérance » (2 TH 2.16). Jésus est le vainqueur !