Quelle horreur : j’ai regardé la vidéo des 21 chrétiens coptes qui ont été mis à genoux de force et décapités par des terroristes sur une plage de la Libye. Plus tard, j’ai appris qu’un proche parent de quelques-uns des hommes tués a dit que plusieurs d’entre eux invoquaient le nom de Jésus avant de rendre leur dernier souffle ; un témoignage de leur foi en lui. Les terroristes qui avaient espéré produire l’effet contraire ont en fait fortifié la foi de l’Église copte en prouvant que même la mort imminente ne pouvait ravir l’amour de leurs frères pour Christ !

Cette histoire de martyrs contemporains reflète l’histoire des premiers martyrs comme Étienne. Il s’est tenu bravement devant le sanhédrin (AC 7.54) composé d’hommes qui voulaient le tuer et qui étaient directement responsables de la mort de Jésus (MT 26.59). Étienne aurait pu garder le silence et s’en sortir avec des coups ou un avertissement. Il a au contraire témoigné avoir vu le Christ se tenir « à la droite » du Père (AC 7.56). La situation critique d’Étienne laisse penser qu’il a vu quelque chose de vraiment incroyable ce jour-là !

L’histoire de ce disciple est reflétée par celle de beaucoup d’autres martyrs au fil des siècles qui ont choisi de mourir plutôt que de renoncer à leur foi en Christ. Comme Étienne, ils ont dû voir en Jésus et en l’Écriture quelque chose qui les a menés à renoncer à leur vie. Ce fait m’encourage : leur conviction en la résurrection du Seigneur était si forte qu’ils ont choisi de mourir plutôt que d’abjurer.

Je me sens de même interpellé par ceci : ai-je vu quelque chose qui vaille le coup de mourir ou de vivre ? Une chose que même devant la mort je ne renierais pas ?
J’espère et je prie que si ce jour arrive, la réponse sera un oui retentissant !