Le vent rugissant, le grondement du tonnerre et les éclairs me rendent nerveux, même lorsque je suis en sécurité et au sec. La pluie douce et légère, ça je peux supporter. C’est le vacarme des tempêtes violentes qui me dérange. Jésus aurait très bien pu s’adresser à moi lorsqu’il a demandé à ses disciples : « Pourquoi avez-vous si peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (MC 4.40.)

Pris au milieu d’une violente tempête, les disciples incrédules ont probablement fixé du regard leur rabbi somnolent. Ils l’ont réveillé et lui ont dit : « Maître, ne t’inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? » (V. 38.) Jésus a parlé sévèrement à la tempête et elle s’est calmée. Les hommes terrifiés n’en ont pas cru leurs yeux.
Ils se sont demandés : « Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? » (V. 41.)

À ce moment-là, les disciples avaient déjà vu Jésus dire et faire assez de choses pour se faire une petite idée de son identité. Pourtant, le roulement des vagues leur a vite fait perdre cette identité de vue au point où ils se sont demandé qui était réellement leur Maître. Je les comprends. Quand je dois affronter une tempête de la vie, j’oublie souvent que je suis en sécurité avec Dieu et je deviens angoissé par les circonstances.

Le bruit et l’agitation de la vie ont le don d’obscurcir notre vision des vérités de la Parole de Dieu et de sa personne. Ésaïe 30.15 dit : « C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut. C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. » Quand nous mettons de côté nos distractions et que nous nous reposons dans la présence de Dieu, sa paix nous imprègne et renforce notre assurance.

Au lieu de produire dans notre esprit des images de désastre et de chaos, nous verrons, comme les disciples, que celui qui est avec nous est plus grand que les tempêtes les plus fortes et les plus bruyantes.