Mis à part les avancées technologiques, le Ier siècle av. J.‑C. n’était pas très différent du XXIe siècle. La condition humaine peut être terriblement constante : injustice, exploitation, oppression et violence.

On aurait pensé qu’à Jérusalem, l’épicentre de l’Église primitive, la justice aurait progressé. En fait, elle a régressé. Les Romains, puissants, mais distants, faisaient peu de cas de l’oppression religieuse subie par les premiers chrétiens.

Dans Actes, nous lisons que « [beaucoup] de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres » (AC 5.12). À mesure que les foules affluaient et que le groupe de croyants grandissait, « le souverain sacrificateur et […] le parti des sadducéens, […] [étaient] remplis de jalousie » (V. 17). Ils ont jeté les apôtres en prison. Toutefois, l’ange de l’Éternel les a miraculeusement délivrés
(V. 19,20). Les apôtres enhardis sont retournés au Temple. Au lieu de croire aux divines interventions qui avaient lieu, les chefs religieux les ont remis derrière les barreaux. Lorsque Pierre a insinué que les chefs religieux n’étaient pas si puissants, ils se sont mis en colère et ont comploté la mort des apôtres (V. 33).

Dieu a fait intervenir une personne inespérée. Un pharisien nommé Gamaliel,
« estimé de tout le peuple », s’est levé et y est allé d’un raisonnement réfléchi
(V. 34). « Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu » (V. 38,39). Grâce à une voix de la raison, la vie des apôtres reconnaissants a été épargnée ! Ils ont ensuite continué d’annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ (V. 42).

Aujourd’hui, lorsque nous subissons la colère et l’oppression, puissions-nous être la voix de la raison qui reflète Dieu et sa grâce.