On me demande parfois pourquoi le Dieu de l’Ancien Testament semble si cruel et dur comparé au Dieu du Nouveau Testament. Pour répondre à cette question, je commence en leur assurant qu’il n’a pas de personnalités multiples : le Dieu de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament est le même. Il « est le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (HÉ 13.8). Je leur explique ensuite qu’un Dieu bon ne peut tolérer le péché, une vérité qui en dérange certains.

Lorsque nous lisons que Acan a caché des choses interdites dans sa tente (JOS 7.20‑22) et que lui et sa famille sont morts à cause de son péché, il est difficile de ne pas trouver cette punition dure (V. 25). Il est toutefois essentiel de comprendre à quel point Dieu prend le péché au sérieux. Il ne fait pas que le détester ou le trouver de mauvais goût. Il l’a en horreur (PR 6.16). La destruction de la famille d’Acan n’est pas un exemple de la colère et de la vengeance de Dieu, mais une démonstration de sa sainteté, de sa pureté et de son caractère parfait.

En réfléchissant au caractère fidèle de Dieu, il est essentiel de penser au jardin de Gethsémanée où Jésus a dit à Dieu le Père : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! » (LU 22.42.) Ensuite nous devons nous demander : Qui avait-il dans cette coupe ? La réponse : par amour, Jésus a subi le châtiment de notre rébellion. Tous nos péchés remplissaient la coupe que Jésus « a bue » pour nous. Dieu ne l’a pas épargné lorsqu’il a été crucifié à la croix, car « Dieu a tant aimé le monde », nous (JN 3.16).

Ce n’est que lorsque nous comprenons l’ampleur de notre rébellion contre Dieu que nous devenons capables de saisir le prix incroyable de sa grâce ! Il ne reste aucune juste colère pour ceux qui croient en Jésus, car l’amour l’a incité à porter nos péchés sur la croix (1 PI 2.24).