Lors des dernières secondes d’une partie de football américain, l’arbitre a dû prendre une décision très difficile qui a influé sur l’issue de la rencontre. Sa décision a fait gagner une équipe et a fait perdre l’autre. Les partisans de l’équipe perdante, furieux contre l’arbitre, l’ont ridiculisé et lui ont fait des menaces pendant des jours et des semaines. Avec le temps, il a été victime de crises de panique et a même pensé au suicide. Les médecins lui ont diagnostiqué un trouble de stress post-traumatique.

Certains d’entre nous peuvent s’identifier à cet arbitre qu’on a beaucoup décrié et vivre avec le sentiment d’avoir échoué, sentiment nourri par les critiques acerbes. Heureusement, nous pouvons compter sur Jésus pour nous aider à vaincre la pression des critiques négatives.

Jésus défendait ses disciples lorsque les pharisiens critiquaient leur comportement. Lors d’un jour de sabbat, les disciples de Jésus mangeaient des épis de blé qu’ils avaient trouvés dans un champ. Les pharisiens ont demandé à Jésus : « Voici, pourquoi font-ils ce qui n’est pas permis pendant le sabbat ? » (MC 2.24.) Jésus a répondu : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat » (V. 27).

À une autre occasion, il a défendu une femme qui avait commis l’adultère. Les pharisiens faisaient étalage de ses péchés et demandaient s’il fallait la lapider. Jésus a mis fin à leur bêtise en disant : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle » (JN 8.7). Les accusateurs sont tous partis.

Peu importe de quel genre de critiques nous faisons l’objet, Jésus n’y prend jamais part et ne se joint pas à ceux qui font des remarques délibérées ou inconscientes. Il prend toujours notre défense, même lorsque nous luttons avec le péché (1 JN 2.1). Jésus se soucie de nous, veut nous aider, et son amour n’est pas conditionnel à une vie chrétienne parfaite.