Ma femme Merryn et moi avons passé Noël dernier sur l’Île de Mull en Écosse. Les montagnes enneigées et les paysages colorés en font un endroit magnifique ! Un moment nous roulions dans une tempête de neige et l’instant d’après nous voyions apparaître un arc-en-ciel double visible d’un bout à l’autre. Pour moi, Mull est un endroit de contes de fées.

La beauté naturelle me rend heureux, ainsi que les longs voyages en train, les boutiques de livres usagés et les rires d’un enfant. Les crêpes françaises servies avec du sucre et du citron me rendent heureux, les cerises trempées dans le chocolat noir aussi.

L’Écriture nous dit que tout don parfait et excellent vient de Dieu, y compris les rayons de soleil, la nourriture et les moments de bonheur (M T 5.45 ; JA 1.17). Cependant, toutes ces choses agréables ont la même lacune : elles sont temporaires. Les cerises trempées dans le chocolat disparaissent rapidement. Les arcs-en-ciel de Mull repartent aussi vite qu’ils sont arrivés. Comment pouvons-nous être heureux lorsque ces choses s’en vont ou se terminent, ou lorsque la vie est tout simplement difficile ?

L’apôtre Paul a trouvé la réponse. Alors qu’il était pourchassé, battu, calomnié et emprisonné injustement, et même s’il avait faim, qu’il était à bout de forces et pauvre, il pouvait affirmer être « joyeux » (2 CO 6.5‑10). Pourquoi ? Parce qu’il savait qu’avec Dieu, aucune souffrance n’est vaine (RO 5.2-5). Plus important encore, il tirait sa joie du Saint-Esprit. Celui-ci procure la joie en toute circonstance (GA 5.22,23). Le bonheur dépend souvent des conditions externes, mais la joie véritable découle du Saint-Esprit qui vit en nous.

Appréciez donc les moments de bonheur présents (les saveurs, les conversations, les vallées ensoleillées). Ces dons excellents sont faits pour être appréciés. Toutefois, trouvez la plénitude de votre joie en Dieu qui peut vous remonter le moral et vous réconforter même lorsque vous traversez les périodes les plus sombres.