Les origines du poisson d’avril remontent à la fin du XVIe siècle lorsque le premier de l’an est passé du 1er avril au 1er janvier dans le calendrier grégorien. On traitait de « poissons » ceux qui, dupes, suivaient l’ancienne tradition, ce qui a créé une nouvelle tradition, celle de jouer des tours. Je me rappelle un tour en particulier où on a lâché dans une école, trois cochons identifiés 1, 2 et 4. Ceux qui cherchaient le cochon numéro 3 ont eu toute une surprise !

Le poisson d’avril tombe souvent dans la même période que Pâques. C’est de circonstance, puisque l’histoire de Pâques met en scène la meilleure et la plus étonnante surprise de tous les temps. Imaginez la joie et le rire de Jean lorsque Marie de Magdala lui a raconté ce qui lui était arrivé :

J’étais à côté du tombeau en train de discuter avec deux hommes, probablement des anges ; mes larmes m’empêchaient de bien voir. Je leur disais que je cherchais le corps de Jésus et, puisqu’il n’était pas là, je m’apprêtais à partir. C’est là que j’ai vu celui que je croyais être le jardinier. Il m’a dit : « Pourquoi pleures-tu, qui cherches-tu ? » Je lui ai demandé : « Avez-vous amené le corps avec vous ? Dites-le moi et j’irai le chercher. » Il m’a répondu : « Marie ! » C’était Jésus ! Il était vivant ! Je l’ai étreint et j’ai crié : « Maître, c’est bien toi ! » Pouvez-vous le croire ? J’ai vu le Seigneur ! (JN 20.11‑18, paraphrasé.)

Cet événement joyeux fait partie de l’histoire de Pâques, et ce n’est pas une blague. Il y avait un tombeau vide. Dieu, par son incroyable puissance, a rendu la résurrection de Jésus possible mais aussi réelle. Pierre a écrit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts » (1 PI 1.3).

Puisque nous croyons aussi au miracle qui a tout changé (la résurrection de Jésus), nous pouvons aussi rire de bonheur !