Regarde ce que tu as fait en devenant chrétienne. Tu as rejeté la tradition familiale. Ton père croit qu’il a échoué. Il n’a pas été capable de garder sa famille unie. Ma mère a tenté de me convaincre d’abandonner ma nouvelle foi, et j’ai hésité. La tristesse et la déception de mes parents me faisaient souffrir. Dans ma culture, qui est axée sur le collectivisme, le groupe est plus important que l’individu. Alors je me suis demandée, si en devenant chrétienne, j’étais devenue une mauvaise enfant.

Si vous provenez d’un milieu non chrétien et que vos proches accordent beaucoup d’importance à l’unité familiale, vous vous êtes sûrement posé les mêmes questions.

Les paroles de Jésus dans Luc 14.26 nous mettent au défi : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère […] et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » Cela peut naturellement nous amener à nous demander si nous désirons réellement devenir le disciple de Jésus.

Réfléchissez à cette image qui m’a aidée dans mon questionnement et mes inquiétudes : « Imaginez que vous et votre famille êtes dans une boîte. Du plus loin que vous vous rappelez, c’est tout ce que vous avez connu du monde. Toute allusion à un monde au-delà de la boîte est considérée ridicule. Un jour, vous découvrez une clé qui ouvre la porte de la boîte. Par elle, vous pouvez voir le monde extérieur. Jetterez-vous la clé et demeurerez-vous avec votre famille dans la boîte, ou l’utiliserez-vous pour faire un pas de foi et explorer le monde extérieur pour ensuite le faire connaître à votre famille ? »

Ainsi, alors que nous « [calculons] la dépense », devenons-nous de mauvais enfants lorsque nous devenons des croyants en Jésus ? (V. 28.) Absolument pas. Au contraire, nous sommes maintenant capables d’aimer et d’honorer nos parents de la meilleure façon qui soit, en plus de les conduire vers la vie en Jésus, le seul Seigneur et Sauveur du monde ! (1 CO 1.30.)