En Grande-Bretagne, nous aimons parler de la météo. Nous en parlons avec les gens que nous connaissons et ceux que nous venons de rencontrer. Nous en parlons au début d’une réunion de travail ou lors d’un repas. Parfois, nous n’abordons le sujet que pour briser la glace ; c’est une façon de commencer ou de développer une conversation. Souvent, toutefois, ce n’est qu’un moyen d’être amical tout en évitant l’intimité, la profondeur ou le sentiment d’engagement. Ainsi, discuter de la pluie et du beau temps nous permet de garder une certaine distance tout en étant sympathiques.

Dans Deutéronome 6, Dieu a demandé à son peuple de parler de lui et de ses instructions durant le jour, et non pas de la météo ! De ses principes, il leur a dit : « Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage » (V. 7). Le but n’était pas d’avoir l’air saint ; c’était une merveilleuse occasion de parler de celui qui les a libérés et qui a pourvu à leurs besoins chaque jour.

Dieu désire que nous soyons aussi en perpétuelle relation avec lui. L’une des meilleures façons de s’assurer que cela arrive c’est de porter notre attention sur lui et de passer du temps avec ceux qui l’aiment réellement (V. 5). Il ne s’agit pas de vivre dans un cocon, mais d’accorder, dans notre vie, la priorité à Dieu, celui qui compte le plus.

Si nous parlons de Dieu et des choses de Dieu, nous découvrirons que nous nous rapprochons de lui et des autres chrétiens. Ce genre de conversation bâtit invariablement des relations, non seulement avec Jésus, mais aussi avec notre entourage. Les croyants qui parlent beaucoup de Dieu entre eux ont tendance à s’aimer plus profondément et à s’engager véritablement. Puissions-nous nous entretenir avec Dieu et être transformés par sa présence aujourd’hui !