Lorsque Tom Carlisle a dit à ses parents qu’il ne voulait pas aller au bal de fin d’études de son lycée, ils ont compris. Tom éprouve des difficultés quotidiennes que la plupart d’entre nous ne peuvent comprendre. Ce jeune homme a des besoins particuliers, et il savait qu’il n’allait pas être à l’aise dans ce cadre social.

Ses parents ont donc contacté Renne Wyman, une enseignante du lycée. Elle a créé ce qui allait devenir « Le meilleur de tous les bals », un événement pour les adolescents et adultes handicapés. Quinze personnes se sont présentées au premier événement et quatre-vingts au deuxième. L’assistance a augmenté d’année en année, et au plus récent bal, il y avait plus de neuf cents participants.

Les travailleurs et les bénévoles prennent part à toute cette joie ! « Il faut le voir pour le croire », a souligné Skip Meyer, un bénévole. « Les gens ne peuvent s’empêcher de sourire. »

Dieu a ordonné à son peuple de célébrer des fêtes. L’une d’entre elles s’appelle la fête des Tabernacles. Moïse a dit au peuple : « Tu célébreras la fête pendant sept jours en l’honneur de l’Éternel, ton Dieu […] et tu te livreras entièrement à la joie » (DE 16.15).

Comment se fait-il que Dieu ordonne d’être joyeux ? Nous ne pouvons produire la joie ; elle jaillit spontanément du plus profond de notre être. La joie provient d’une vie où l’on donne et où l’on reçoit, où l’on aime et où l’on est aimé.

Elle découle naturellement d’une vie vécue comme Dieu nous a destinés à vivre : en travaillant pour lui, en servant et en prenant soin les uns des autres, en riant et en pleurant ensemble. Dieu a donné aux Israélites des instructions qui servent à améliorer leur communion et à produire la réjouissance (V. 14). Toutefois, les fêtes ne nous rendent pas joyeux. Nous fêtons à cause de la joie que Dieu nous procure.