Le pasteur et auteur John Maxwell a écrit : « Les gens approuvent le leader avant d’approuver la vision. » Autrement dit, si nous ne croyons pas en le caractère, en la sagesse et en la vision du leader, nous aurons le défi de suivre quelqu’un qui n’a ni notre confiance ni notre respect.

Les soldats de David croyaient en lui. Ils avaient combattu avec lui. Ils avaient sué et saigné avec lui. Ils s’étaient emparés de la Cité de David avec lui (1 CH 11.5). Ils avaient constaté que « l’Éternel des armées était avec lui » (V. 9), et avaient décidé « de l’établir roi, selon la parole de l’Éternel au sujet d’Israël » (V. 10).

David avait l’approbation de ses hommes, et maintenant il leur faisait part de sa vision : ramener l’arche de l’alliance à Jérusalem (13.3). L’arche, oubliée sous le règne erratique de Saül, accumulait la poussière dans la demeure d’un certain Abinadab, à 13 kilomètres de Kirjath-Jearim. David voulait à tout prix reprendre le coffre saint puisqu’il contenait le propitiatoire où Dieu venait à la rencontre de son peuple. Il aimait Dieu et désirait l’honorer et suivre ses voies (1 S 13.14 ; AC 13.22).

S’agissant de suivre, David a été un bon dirigeant par ces choses qu’il a faites : il a aimé Dieu et a recherché sa volonté (1 CH 13.2) ; il a exposé sa vision clairement (V. 3) ; il a consulté ses chefs et les a écoutés (V. 1) ; il a fait connaître sa vision à tout le peuple (V. 2). Le résultat ? « [La] chose parut convenable à tout le peuple » (V. 4).

Lorsque vous dirigez, examinez les quatre étapes du leadership que David a suivies. Les autres croyants n’adhéreront à votre vision que lorsqu’ils verront que vous aimez Dieu et que vous lui êtes dédié. Lui seul nous rend capable de bien diriger.