Il m’arrive parfois de dire aux gens que ma femme a fréquenté l’université grâce à une bourse d’études de ballon-chasseur. Certaines personnes naïves me répondent : « Ah bon ? » D’autres sont sceptiques : « Le ballon chasseur ? Vraiment ? Depuis quand est-ce un sport admissible aux bourses ? »

Voyez-vous, lorsque Leisa allait à l’école primaire, son enseignant d’éducation physique a accidentellement lancé un ballon sur sa tête. Les effets prolongés de sa commotion cérébrale ont mené à une poursuite en justice. Elle a obtenu un diplôme universitaire en payant ses frais de scolarité avec le montant qu’elle a obtenu du règlement de la cour. Elle m’a aussi rencontré à cette université. Du bon est sorti du mauvais. (Allez, faites vos blagues sur sa blessure qui a affecté son jugement !)

Nous aimerions croire que les mauvaises choses de la vie tournent toujours au mieux. Puis-je suggérer gentiment que c’est une théologie erronée ? La vie sur cette planète belle, mais brisée est un mélange complexe de bon, de mauvais, de palpitant et de banal. Notre Dieu souverain peut se charger de tout cela. Il n’a pas « besoin » d’un malheur pour en tirer un bienfait. Il accomplira quelque chose de bon. C’est dans sa nature !

Le prophète Habakuk a fait remarquer que Dieu était sur le point d’amorcer quelque chose de terrible. « Devant lui marche la peste, et la peste est sur ses traces » (HA 3.5). Sa vision d’une dévastation apocalyptique l’a porté à se questionner ainsi : « L’Éternel est-il irrité contre les fleuves ? » Voici la réponse : « Tu montes sur les nuages comme sur un char dont les chevaux te conduisent à la victoire » (V. 8 ; français courant). Dieu allait transformer la terreur en délivrance.

Au milieu de la destruction, la conclusion confiante du prophète continuait au temps présent : « L’Éternel, le Seigneur, est ma force ; il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me fait marcher sur mes lieux élevés » (V. 19). En Dieu, nous trouvons toujours des bienfaits.