C’était une terrible tragédie pour toute notre communauté. L’enseignante de première année de ma fille est morte en couches avec son bébé. Elle n’avait que 36 ans. J’ai eu le coeur brisé lorsque je l’ai vu dans son cercueil avec son bébé dans les bras. Cela ne devrait pas arriver. À cause de l’humanité qui s’est rebellée contre Dieu et des effets continus du péché dans le monde, de telles tragédies arrivent chaque jour dans le monde entier.

Ce qui nous a le plus inspirés, c’est l’amour et la joie dont elle faisait preuve envers tous ceux qu’elle rencontrait. Elle était amusante, pleine de vie et dévouée à son travail. Elle aimait les enfants, les parents et les membres de la communauté, autant les croyants que les non-croyants (1 JN 4.7). Elle était attachante et elle aimait les gens, même s’ils n’étaient pas comme elle désirait qu’ils soient. L’amour de Dieu était « parfait » en elle (V. 12).

Un nombre impressionnant de personnes étaient présentes à ses funérailles. Nous avons célébré et même dansé pendant quelques minutes puisque nous savions que c’est ce qu’elle aurait aimé que nous fassions. Sa propre famille a attesté qu’elle était la même personne en privé et en public. Elle était remplie du fruit de l’Esprit : d’amour, de joie, de paix, de patience, de bonté, de bienveillance, de foi, etc (GA 5.22,23).

Cette femme aimait tout le monde qu’elle côtoyait et sa présence faisait une différence durable. Elle mettait l’amour de Dieu en pratique, ce que nous sommes tous appelés à faire aussi (1 JN 4.19). L’amour peut être l’héritage que nous léguons si nous reflétons Dieu puisqu’il est amour (V. 16). « Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés » (V. 10).

La bonté, la bienveillance, l’attention et le service sont des qualités qui caractérisent le coeur de ceux qui sont « dans ce monde tels que [Jésus] est » (V. 17 ; Semeur). Puissions-nous aussi donner notre vie alors qu’il travaille en nous et par nous (3.16) !