Habituellement, je parcours rapidement le fil d’activité de ma page Facebook. Aujourd’hui, j’ai toutefois pris le temps de réfléchir à la publication d’un ami qui disait : « Notre âme s’attend à l’Éternel ; il est notre aide et notre bouclier. » Je sais ce que c’est que d’attendre après un appel, d’attendre en faisant la queue ou d’attendre après la réponse d’un ami ou d’un collègue. La dernière fois que j’ai compris ce que signifie pour mon âme d’attendre l’Éternel remonte à il y a bien longtemps.

J’ai commencé l’analyse de ce commandement par la lecture du Psaume 130.5,6 qui dit : « J’attends le Seigneur, je l’attends de tout mon coeur, j’ai confiance en sa parole. Mon coeur attend plus sûrement le Seigneur qu’un veilleur n’attend le matin » (Parole de Vie).

Le terme hébreu pour « attends » est qavah, qui signifie attendre, espérer, chercher ardemment. Attendre Dieu signifie se tourner continuellement vers lui pour qu’il nous aide et nous sauve et de croire qu’il fera concourir toutes choses « au bien de ceux qui [l’] aiment » (RO 8.28).

Il faut de la force, du courage et de la confiance pour attendre l’Éternel plutôt que de prendre nous-même les choses en mains (PS 130.7,8). Un commentateur a dit : « L’aptitude à s’attendre à Dieu s’acquiert en ayant confiance en lui et en étant axé sur sa personne et sur ce qu’il fait. Cela signifie avoir confiance en lui, en sa sagesse, en son amour, en son calendrier et en sa compréhension de notre situation et de celle du monde. Cela signifie connaître les principes, les promesses, les buts et la puissance de Dieu et de leur faire confiance. »

Pendant que nous attendons l’Éternel, nous recevons de lui sa force et comprenons mieux ses voies parfaites et au-dessus des nôtres. Lui seul peut nous procurer l’« espoir » et l’amour indéfectible dont nous avons besoin (V. 7) ! Puissions-nous « [demeurer] tranquille » aujourd’hui et s’attendre à lui pour qu’il agisse (37.7 ; Darby).