Le journaliste américain James Surowiecki a récemment écrit ce commentaire intéressant : « La technologie est censée nous simplifier la vie en nous permettant de faire les choses plus rapidement et plus efficacement. Pourtant, trop souvent, elle semble rendre les choses plus compliquées ; des télécommandes à cinquante boutons, des appareils photo numériques avec des centaines de fonctions qui requièrent un manuel d’instructions gros comme un livre et des voitures dont le tableau de bord équivaut à celui d’une navette spatiale. »

Combien seraient d’accord pour dire que la technologie qui était censée nous simplifier la vie peut créer l’inverse ?

Quand je pense à ce phénomène, Matthieu 11 et le « repos » que Jésus nous offre me vient à l’esprit (V. 28). Il invite tous ceux qui portent un lourd fardeau à venir à lui pour recevoir son repos, mais ce repos est un joug, un autre fardeau semble-t-il (V. 29) ! Comment sommes-nous censés trouver le repos si nous prenons un autre fardeau sur nos épaules ? Nous négligeons souvent l’une des conséquences de ce passage : Jésus veut que nous nous déchargions de notre fardeau et que nous prenions le sien à la place, un fardeau plus léger et plus facile à transporter ! L’idée de nous décharger de notre premier fardeau est exprimée plus clairement dans 1 Pierre 5.7 qui nous dit de nous décharger de nos soucis sur Jésus, car il prend soin de nous.

Voilà pourquoi, si souvent, je n’arrive pas à trouver le repos en Christ : je ne délaisse pas mon fardeau mondain, mais j’essaie de transporter celui-ci et le fardeau de Christ en même temps. Il n’est pas étonnant que ma vie m’épuise. Toutefois, pour connaître le repos de Christ, je dois me décharger de mon premier fardeau et prendre le joug léger de Jésus qui me permet de me reposer en lui et en sa puissance, car il est « doux et humble de coeur » (V. 29).