La jeune mère a perdu du poids et a recommencé à se sentir attirante. Avec le temps, elle s’est lassée de son mari et de leur vie avec leurs quatre jeunes enfants. Elle sentait qu’elle s’était mariée jeune et qu’elle n’avait jamais eu la chance d’explorer d’autres avenues. Elle a fini par mettre en péril la stabilité de sa famille – son amour et son dévouement pour son mari et le bien-être de ses enfants – afin de satisfaire ses propres désirs. Ses voeux de mariage ne lui convenant plus, elle les a violés.

Comme Ésaü (GE 25.32,33), elle a choisi la satisfaction temporaire au dépens de ce qui est le plus important. Les fondements de sa vie de famille ont été détruits par des relations qui n’ont pas duré. Elles se sont envolées aussi rapidement que le repas d’Ésaü (V. 34). Et comme lui, elle n’a pas réfléchi aux conséquences à long terme de ses actes.

Ses actions et celles d’Ésaü, leurs péchés, me rappellent comment il est difficile pour moi de refouler mes propres désirs. Le péché peut facilement nous embrouiller et nous faire trébucher lorsque nous ne pensons qu’à nous-mêmes. Quand nos yeux sont fixés sur notre propre personne, ils ne le sont pas sur Jésus (HÉ 12.1,2). C’est à ce moment-là que la destruction peut s’infiltrer dans notre vie et dans celle de nos proches. Voici ce que l’auteur de l’Épître aux Hébreux en dit : « Veillez […] à ce qu’il n’y ait ni débauché, ni profane comme Ésaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse » (V. 15,16).

Ésaü a découvert que les plaisirs de la vie ne sont rien en comparaison aux bénédictions de Dieu. Jésus a dit : « [Je] suis venu afin que les [croyants] aient la vie, et [qu’ils] l’aient en abondance » (JN 10.10). Notre besoin et nos désirs suprêmes ne peuvent être satisfaits que par une relation avec Christ. Puissions-nous fixer notre regard sur Jésus aujourd’hui et connaître la joie et l’épanouissement que lui seul nous procure !