Le pasteur Adrian et sa femme, Antoinette, avaient déjà deux fils biologiques lorsqu’ils ont adopté Rosie, alors bébé, il y a plusieurs années. Pendant presque toute sa vie, Adrian a souffert de saignements de nez, un trouble qu’il a transmis à ses fils. Un jour, la petite Rosie est entrée dans la maison en pinçant son nez et en souriant à pleines dents et elle a dit : « Regarde papa, mon nez saigne, comme celui de Mark et de John ! » Son saignement de nez était une occasion de plus pour elle de s’identifier à sa famille adoptive.

S’identifier à sa famille adoptive peut parfois représenter tout un défi ; c’est ce qu’a appris l’Église d’Éphèse. Ses membres juifs et non-juifs provenaient de milieux différents et ils se disputaient souvent pour savoir qui avait raison. Grâce à Jésus-Christ, les non-Juifs avaient été adoptés par Dieu et faisaient maintenant partie de ses héritiers légitimes ayant droit à l’héritage qui, auparavant, était réservé aux Juifs (ÉP 1.12,13 ; 3.6). L’apôtre Paul nous rappelle que Dieu « nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ » (ÉP 1.5).

Il y a certains traits particuliers qui prouvent que les croyants font partie de la famille de Dieu, tout comme le saignement de nez a donné à Rosie une façon de s’identifier à sa famille adoptive. Paul nous exhorte à nous détourner de nos habitudes néfastes acquises d’un mode de vie sans Christ et nous invite à être des imitateurs de Dieu en ayant une vie d’amour (ÉP 4.22‑31 ; 5.1‑18). Il nous implore aussi d’être bons et compatissants, de nous pardonner réciproquement et de nous soumettre les uns aux autres dans la crainte de Christ (4.32 ; 5.21).

Puissions-nous, par la puissance de notre Dieu aimant qui nous a adoptés, refléter sa lumière et sa vie dans un monde qui a besoin de lui (ÉP 5.8,9) !