Lorsque nous nous arrêtons et que nous réfléchissons aux douze mois qui viennent de passer, nous sommes souvent prompts à nous donner comme objectif pour l’année à venir une vie mieux équilibrée dans tous ses aspects. Selon l’auteur et le pasteur Andy Stanley, nous devrions adopter une certaine cadence qui respecte les périodes de notre vie. Au lieu d’allouer le même nombre d’heures à chaque activité afin de maintenir un mode de vie équilibré, nous devrions reconnaître que certaines périodes exigent que nous passions plus ou moins de temps au travail, que nous fassions plus ou moins d’exercices, que nous ajoutions des aliments à notre régime ou nous en enlevions, etc.

Le roi Salomon, en considérant sa vie fastueuse, était déçu de voir à quel point tout cela était vain. « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité » (EC 1.2). Il a cependant admis que Dieu finit toujours par faire ressortir la beauté de la cadence inhérente à chaque période de notre vie (3.11) en écrivant : « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (3.1).

Nous atteignons le contentement lorsque nous nous adaptons à un nouveau rythme au sein du changement. Par exemple, lors de la naissance d’un enfant ou de la mort d’un être cher ; lors de l’amorce d’un nouveau projet ou de sa réalisation (V. 2) ; au moment où nous déterminons de faire mourir la chose qui use nos forces ; au moment où nous décidons de nous excuser et de travailler à la guérison de la relation (V. 3) ; lorsque nous abattons ou bâtissons, pleurons ou rions, nous lamentons ou dansons, lançons ou ramassons, embrassons ou nous éloignons des embrassades, cherchons ou perdons, gardons ou jetons, déchirons ou cousons, nous taisons ou parlons, aimons ou haïssons, sommes en guerre ou en paix (V. 4‑8).

En tout temps et en toute chose, il est beaucoup plus satisfaisant de suivre la cadence que Dieu nous impose que de tenter d’atteindre l’équilibre parfait.