Selon un journal italien, de plus en plus d’immigrants ont recours à la chirurgie plastique pour avoir l’air plus « occidentaux ». Certains Asiatiques se font arrondir les yeux ; certains Africains subissent une chirurgie pour réduire la taille de leurs lèvres ou pour remodeler leur corps ; les groupes ethniques dont la peau est plus foncée se la font pâlir puisque la peau pâle est associée au succès. Ces personnes insatisfaites de leur apparence auraient probablement de la difficulté à entonner le chant de David, au Psaume 139.

David savait que Dieu le connaissait parfaitement, dès avant sa naissance. L’Éternel a souverainement veillé sur lui pendant qu’il grandissait dans le ventre de sa mère (V. 13,15). Alors que nul ne pouvait le voir, caché dans le corps de sa mère, il n’était pas caché aux yeux du Dieu qui voit tout (V. 16). Quand David réfléchissait au fait que le Seigneur le connaissait personnellement et qu’il avait dirigé tout le processus de son développement, il s’émerveillait devant la complexité et la beauté de l’oeuvre de Dieu – devant chaque minuscule détail de son corps (V. 14). Ses yeux, ses lèvres, sa pigmentation, son apparence et toute son existence ne correspondaient pas à des erreurs qui devaient être corrigées, mais à des dons de Dieu qui devaient être reconnus comme tels.

Joignons-nous donc à David dans son chant de louanges à Dieu. Tout comme celui qui tisse une magnifique tapisserie, Dieu a créé à dessein chaque partie de notre corps en portant une attention merveilleuse aux détails et aux différences. Il nous a faits tels que nous sommes. Nous sommes l’oeuvre magnifique et admirablement complexe qu’il a fabriquée de ses mains. Notre réaction à ce travail impressionnant devrait comprendre des actions de grâce (V. 14), la loyauté (V. 19‑22) et un humble abandon (V. 23,24).