J’avais sept ans lorsque j’ai été exposée à la pornographie pour la première fois. Des enfants en avaient trouvé, et j’ai naïvement accepté de la regarder. Dans notre ère numérique, les enjeux sont beaucoup plus élevés. La vidéo possède un pouvoir plus considérable que la photo figée dans le temps. Elle détruit le peu d’innocence qu’il reste dans notre monde.

Au cours des années, j’ai entendu parler de différents moyens de transmettre la pornographie – par téléphone, par messages textes ou par ordinateur. Chrétiens, nonchrétiens, hommes, femmes, jeunes et plus âgés sont tous susceptibles de s’y faire prendre. La tentation est violente, et la douleur qui en résulte est palpable.

Placée dans un monde brisé, l’Église porte la lourde responsabilité d’offrir un remède à ceux qui ont ressenti les effets déchirants du péché sexuel. Pour en guérir, nous devons suivre la même méthode que pour les autres péchés et commencer par la vérité de la Parole. Les raisons pour lesquelles nous tombons dans l’immoralité peuvent varier, mais la solution reste la même : se repentir, s’éloigner de l’iniquité et fuir (2 TI 2.19,22).

Nous sommes appelés à proclamer haut et fort la sagesse de la Parole de Dieu, mais nous devons aussi comprendre qu’il ne suffit pas d’avertir quelqu’un de ne pas pécher pour qu’il soit délivré de la tentation (JUD 1.23). À un moment donné, chaque croyant fait face, et succombe parfois, à la tentation sexuelle. Galates 6.1,2 nous rappelle qu’il faut offrir notre force et notre encouragement à ceux qui luttent. La bataille ne se passe pas dans le domaine visible, mais dans la sphère invisible (2 CO 10.3,4 ; 2 TI 2.26).

La liberté est réelle, et elle devient nôtre lorsque nous comprenons que la honte ne nous tient plus captifs (RO 8.1). L’Église, un puissant vaisseau d’espoir, doit être un havre où les gens peuvent être honnêtes – premièrement avec Dieu et ensuite avec les autres. C’est la seule façon que nous avons de combattre la douleur que le péché nous inflige à tous.