Vous arrive‑t‑il souvent de vous inquiéter de quelque chose ? Nous nous inquiétons du lendemain, de l’économie, de notre emploi et de nos amitiés. Nous nous en faisons pour nos enfants, nos parents et notre santé.

Il y a une chose que la vie et mes séances de relation d’aide, que j’offre depuis plus de 20 ans, m’ont apprise : les gens sont souvent anxieux. Quant à moi, il m’arrive souvent de tomber dans les griffes de la peur et de l’inquiétude. Certains ont tendance à en souffrir davantage que d’autres, mais à peu près tout le monde possède un « fond d’anxiété ».

Jésus savait que l’anxiété pouvait se transformer en lutte constante. C’est pourquoi il a pris le temps d’en parler dans l’un de ses sermons les plus connus (MT 6.25‑34), où il a posé la question suivante : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (V. 27.) La réponse est évidemment « personne ».

Il a conclu ainsi : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine » (V. 34). Autrement dit, ne vous inquiétez pas du lendemain. Vous avez assez de soucis pour aujourd’hui. Jésus nous a aussi enseigné à ne pas nous en faire en ce qui concerne nos besoins fondamentaux : « de ce que vous mangerez, ni […] de quoi vous serez vêtus » (V. 25). Il a fait remarquer que si Dieu est capable de prendre soin des oiseaux et des fleurs, il possède assez de ressources pour répondre à nos besoins quotidiens.

Avant tout, Jésus a encouragé ses disciples à « [chercher] premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (V. 33).

Nous pouvons nous confier en Dieu ainsi qu’en son influence salvatrice et restauratrice dans le monde, puisque nous sommes assurés que notre Père céleste répondra à tous nos besoins (V. 30). Nos inquiétudes ne sont pas de taille à rivaliser avec sa puissance et ses promesses.